vendredi, août 19, 2005

Samantha, IV


Je songeais mais un couple est sorti de la boutique, jeunes tous les deux. La fille avait un paquet dans les bras et en passant devant nous, elle a ouvert son paquet et en a sorti à demi le même godemiché que dans la boutique, le plus gros, celui qui m'avait fait rêver. Elle parlait en je ne sais quoi et je n'ai pas compris ce qu'elle disait mais ils riaient tous les deux. Elle était blonde et fine et ils se tenaient par le bras en s'en allant le long du quai. Pour nous c'était terminé et mon mari était déjà assis dans la voiture. On et rentrés à Paris. Kathrine, je l'ai revue au bureau. Souriante, avenante, amoureuse. Elle m'appela pour que j'aille dans son bureau et on s'est donné un long baiser tout en se pétrissant le corps. Elle me rappela ce qu'elle m'avait offert et je lui dis que j'y avais pensé mais que... Pendant quelques semaines je résistais. A la maison, mon mari ne me faisait plus l'amour, prétextant mon état et tout me porta vers Kathrine. Un soir, je suis rentrée avec elle et je l'ai suivie dans son appartement. C'était divin, comme une révélation. On dit qu'on nait homosexuel, mais pour moi c'était comme un nouveau besoin. J'étais bien avec elle. On s'embrassait sur la bouche et on se faisait des caresses. On s'est mises nues et on s'est aimées sur le tapis. Au fil des jours, c'est devenu plus serein. Il nous suffisait de s'embrasser sur les lèvres pour savoir qu'on s'aimait. Et quand elle s'agenouillait ce n'était plus que pour embrasser mon énorme ventre et ma future fille est devenue la sienne. Et je n'aspirais plus qu'à leur donner mon lait. Avec mon mari ce n'était plus qu'un va et vient. Il ne me demandait plus pourquoi je rentrais si tard et si je rentrais c'était pour ne pas lui donner raison. C'est là qu'il a commencé par me traiter de salope. Mal lui en a pris de m'insulter dans un restaurant où je dînais avec une autre amie.
- Salope! Je t'ai surprise! Je demande le divorce!
Forcément il s'était trompé et j'ai tremblé à l'idée qu'il aurait pu savoir que c'était Kathrine ma maîtresse. J'étais enceinte de huit mois quand on est passés devant le juge. Sa preuve n'en était pas une. Il déclara que mon enfant n'était pas de lui et...

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