Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers languissants ou joyeux, Chauds comme les soleils, frais comme les pastèques, Font l'ornement des nuits et des jours glorieux, — Mère des jeux latins et des voluptés grecques
mercredi, janvier 04, 2006
Ecrire un récit érotique pour sa professeure ?
Je vivais une vie bien monotone dans une ville un peu oubliée de la civilisation. Le seul petit ami que j’avais eu était parti avec ma meilleure copine, de sorte que je les perdis tous les deux. J’attendais avec impatience la fin de mon année afin de partir et monter à la capitale. Pourtant ma vie finit par changer de sorte que mon départ, tant souhaité, devint un cauchemar. Un jour, je croisais dans les couloirs de mon lycée, une ravissante blonde, l’air fermé, avec de superbes cheveux longs. On ne fit que se sourire. Cette superbe femme occupa mes pensées à partir de ce jour là. De tous mes profs, j’avais une légère attirance pour celui qui nous enseignait la musique. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire sur mon travail. Je découvris que la belle enseignait elle aussi et elle animait une classe, en-dehors des cours, pour l’écriture créative. Je me demanda si cette matière pouvait m’être utile pour mes examens, et je décidais de m'inscrire, surtout pour être plus près d’elle. Elle s’appelait, Ingrid, Lindstrom et était, comme son nom l’indique, d’origine suédoise.
Elle me souhaita la bienvenue dans un sourire qui me fit fondre. Je fis alors tout pour que mon travail la satisfasse. Je finis par devenir l’une de ses meilleurs élèves.
Un jour elle nous demanda d’écrire une histoire de notre imagination en nous demandant de la surprendre. Je ne sais pourquoi, mais j’écrivais alors une aventure érotique entre deux femmes. J’y mis tous mes fantasmes les plus "chauds". Pour être surprise, elle allait être surprise. J’avais travaillé très tard sur mon essai, interrompu par des séances masturbatoires. Elle récolta les copies le lendemain. Je tremblais en lui tendant mon travail.
- Alors, vous avez eu de l’inspiration, Carine ? »
- Je pense que oui Mademoiselle. »
- On verra cela ! »
Elle s’adressa ensuite à la classe.
- Ce que je ne vous ai pas dit, c'est que chacun de vous lira son histoire à la classe et que la note sera donné par vous et non par moi.
J’étais pétrifiée. Je me voyais, rouge et tremblante, débout sur l’estrade racontant une aventure sexuelle entre deux femmes. Je sentais que j’allais être malade ce jour là. La veille du cours suivant, je la croisais dans le couloir. Elle me sourit. Déjà, elle ne me repoussait pas, suite à mon travail.
- Carine, je compte sur vous ce soir. »
Je répondis que oui. Je ne pouvais plus me débiner.
Mon cœur battait la chamade lorsque je m’installais à ma place.
- J’ai lu vos histoires. Certaines m’ont étonné. » elle ne me regarda pas. «Je vais appeler maintenant chacun d’entre vous et vous viendrez sur l’estrade pour nous lire son histoire. Je vais partir des moins bonnes pour finir par ce qui me semble plus intéressant. » Elle appela un étudiant. Déjà, je n’étais pas mauvaise. Ils défilèrent l’un après l’autre.
- Le trio de tête maintenant. »
Je fus la dernière à passer. J’étais en sueur. Je me levais, tremblante, et allais sur l’estrade. J’allais lire un récit érotique à toute la classe. L’avait-elle apprécié ou faisait elle cela pour m’humilier ? Je pris la feuille qu’elle me tendait d’une main tremblante. Je fis face à la classe et pris une longue inspiration.
Ce n’était pas mon écriture sur la feuille devant moi. L’histoire n’avait rien de sulfureux et je me détendis tout en la racontant. Elle m’avait donné une histoire de son imagination, à la place de mon récit.
Lorsque je lui rendis la feuille, mon visage exprimait ma gratitude. Elle me sourit en retour.
- Vous ne partirez pas à la fin du cours, je dois vous parler. »
Aïe, que me voulait elle. Après nous avoir donné un autre devoir à faire, elle laissa les étudiants sortir. Je m’approchais de son bureau comme elle me l’avait demandé. Elle sortit mon véritable récit de son sac.
- Carine. Vous comprenez que je ne pouvais vous laisser lire votre histoire à toute la classe. »
- Oui Mademoiselle. »
- Vous m’avez surprise et je n’en attendais pas moins de vous, mais pas de cette façon. Faites attention, ma fille, vous ne tomberez pas toujours sur des gens compréhensifs. Je pourrais vous mettre un blâme pour ce devoir. La société dans laquelle nous vivons, n’aime pas ce genre de débauche, surtout en plein jour. Je vous donne une bonne note pour votre courage.
- Merci mademoiselle. »
- J’ai autre chose à vous demander. »
- Oui ? »
- Pouvez-vous venir chez moi ce soir ? »
- Je pense que oui. »
- J’aimerais que vous me lisiez votre histoire, en privé bien entendu. »
- Je, ... je viendrais. ! »
- 21 heures à cette adresse. »
Je la quittais le cœur battant, me demandant ce qui allait se passer ce soir là.
A l’heure convenue, je frappais à sa porte espérant qu’elle ne soit pas là. Heureusement, elle était là. Je fus estomaquée par la vue qu’elle m’offrit. Elle portait un déshabillé d’une transparence inouïe. On pouvait voir ses mamelons, bien que très clairs, et un minuscule slip blanc. Elle m’invita par deux fois à entrer.
- Tu ne veux quand même pas que mes voisins me voient dans cette tenue. Rentre donc ! »
Elle me débarrassa de mon sac à dos et me précéda dans le salon. Je caressais ses fesses du regard.
- J’ai préparé un petit quelque chose avant. Tu me fais l’honneur. »
Je m’assis à la table du salon et mangeai ce qu’elle avait préparé. C’était des amuse gueule Suédois, très fin à base de poisson bien sûr.
- Tu aimes ? »
- Oui mademoiselle ! »
- Appelle-moi Ingrid, en privé ! »
- Oui, Ingrid ! »
Elle commençait à faire fondre la glace entre nous, si glace y avait. L’instant fatidique arriva.
- Bon, me ferais-tu le plaisir de me lire le petit récit que tu m’as concocté ? »
Je la regardais, préférant faire autre chose que cela.
- Allons, il t’a fallu un grand courage pour me le donner, alors le lire ne doit pas être si terrible que cela. Allez jeune fille, debout et lis moi ton histoire ! »
Je me levais et pris les feuilles qu’elle avait posé sur la table du salon.
- Attends que je me mette à mon aise. »
Elle s’allongea dans le canapé et je commençais à lire mon histoire. Il y avait au moins une cinquantaine de page. Alors que je lisais, j’entendis des bruits soyeux de son côté. J’arrêtais ma lecture et regardais dans sa direction. Elle avait écarté ses belles jambes et elle se caressait doucement la poitrine et l’intérieur de cuisses. Elle s’arrêta à son tour devant mon silence.
- Continue ! » dit-elle. « J’aime beaucoup. »
Je repris ma lecture, un peu hésitante ne manquant de la regarder de temps en temps. Elle finit par se caresser le pubis à travers son slip arachnéen.... "
Romane Bony
mardi, janvier 03, 2006
Jouer et jouets, le sel de la vie...
Pour une femme qui aime une femme, un "sex toy", un jouet-de-sexe est-il nécessaire ? Pour celles qui sont sensuelles, le corps de l'aimée est comme un violon qui peut résonner, des cheveux jusqu'à la pointe des orteils. Et pour celle qui aime, et réciproquement, son propre corps est un archet qui permet de faire vibrer le corps-musique : chaque doigt, la langue, mais aussi les avant-bras, les cuisses, les pieds, le ventre, le dos, les joues du visage.
Faut-il pour autant refuser et rejeter les corps "etrangers" ? Nous sommes nombreuses à jouer et à avoir joué avec un légume, un outil... Une entreprise française a réalisé des objets qu'elle prétend remarquable - et nous lui faisons confiance, à priori, avant de les avoir testé, et nous allons les tester. Car les sextoys sont, ou affreux, ou réalisés dans des matières douteuses, agressives pour notre peau sensible et dangereuses pour notre santé (cf. les récentes enquêtes sur les produits "esthétiques", bombes à cancer ambulantes). Les objets coquins de cette entreprise cumuleraient donc une surface parfaitement lisse avec une matérialisation aluminium , polissé au micro (pas au micro-ondes !). "Imaginés au féminin" est un slogan méritoire et beau - et maintenant, mesdames, nous savons ce qu'il nous reste à faire - pour celles qui placent la caresse personnelle et intime au rang d'art vital (la langue vulgaire appelle cela la masturbation).
NB : l'énonciation de certaines affirmations au conditionnel se justifie par notre inexpérience de ces objets. Mais nous faisons confiance, à priori, à Geoffrey... Nous apprécierons le fait d'être à postériori - derrière le postérieur de Thallia ou de Bilitis ? ...
lundi, janvier 02, 2006
dimanche, janvier 01, 2006
Inscription à :
Articles (Atom)