Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers languissants ou joyeux, Chauds comme les soleils, frais comme les pastèques, Font l'ornement des nuits et des jours glorieux, — Mère des jeux latins et des voluptés grecques
samedi, septembre 24, 2005
vendredi, septembre 23, 2005
Ainsi, contre toute raison
Faisant fi de la distance, défiant les cloisons du réel,
Je t’ai vue, image volée d’un instant figé, rêverie d’un moment.
À ton sourire incendiaire, je me suis consumée en vain,
Dans tes yeux d’océan, je me suis noyée sans retour.
Et je me suis prise à tenter l’impossible quête, l’illusoire élan.
Oui, en dépit de l’insondable gouffre qui nous sépare.
Contre toute raison.
J’ai voulu donner à ma paume la forme de ta joue, de ton cou,
J’ai voulu me remplir de ton parfum, boire ton sourire boréal,
Créer pour toi un temple de douceur, te murmurer des mots insensés,
Jusqu’au délire de mes sens affolés, tendue vers l’arc aboli des songes,
Contre toute raison.
Je ferme les yeux et continue d'être percée par ton regard,
Je ne recueille de ta présence magique qu’une dérisoire évanescence,
Contre toute raison.
Je bascule dans le néant, je balbutie d’ineptes promesses,
L’oppressante présence de ton absence me déchire.
Ma rêverie se brise au creux du miroir, je vole en éclats,
Mon rêve s’émiette, triste et vain, il se perd dans l’infini moqueur.
Me voici veuve de cet impossible, je pleure de toi, ma belle éloignée.
Demeure le silence, simple et pur, et ce silence est toi, encore toi !
Contre toute raison.
Bilitis - Le 11 septembre 2004.
Je t’ai vue, image volée d’un instant figé, rêverie d’un moment.
À ton sourire incendiaire, je me suis consumée en vain,
Dans tes yeux d’océan, je me suis noyée sans retour.
Et je me suis prise à tenter l’impossible quête, l’illusoire élan.
Oui, en dépit de l’insondable gouffre qui nous sépare.
Contre toute raison.
J’ai voulu donner à ma paume la forme de ta joue, de ton cou,
J’ai voulu me remplir de ton parfum, boire ton sourire boréal,
Créer pour toi un temple de douceur, te murmurer des mots insensés,
Jusqu’au délire de mes sens affolés, tendue vers l’arc aboli des songes,
Contre toute raison.
Je ferme les yeux et continue d'être percée par ton regard,
Je ne recueille de ta présence magique qu’une dérisoire évanescence,
Contre toute raison.
Je bascule dans le néant, je balbutie d’ineptes promesses,
L’oppressante présence de ton absence me déchire.
Ma rêverie se brise au creux du miroir, je vole en éclats,
Mon rêve s’émiette, triste et vain, il se perd dans l’infini moqueur.
Me voici veuve de cet impossible, je pleure de toi, ma belle éloignée.
Demeure le silence, simple et pur, et ce silence est toi, encore toi !
Contre toute raison.
Bilitis - Le 11 septembre 2004.
jeudi, septembre 22, 2005
lundi, septembre 19, 2005
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