jeudi, février 02, 2006

Ludivine et Julie - vues et lues par Melle Dirgin (3ème partie)


3ème partie

"J’avais mise Ludivine dans un tel embarras en lui faisant part de mes désirs, qu’elle fut tentée de pas me suivre, puis sachant que cela me ferait plaisir qu’elle soit à mes côtés, elle finit par se joindre à mes projets."

Ludivine, petite profiteuse, laisse Julie passer devant, et elle se glisse dans l'aspiration, petite maline...


Il ne fut pas trop difficile de convaincre nos parents de " l’absolue " nécessité de suivre quelques cours de rattrapages en cette année du bac.

On ne remerciera jamais assez le rôle du souci des parents quant à la réussite de leurs filles dans leur épanouissement intellectuel mais aussi sensuel. Saints andouilles, je vous remercie platement...


Toutefois, je croisais les doigts que nous le réussissions l’une et l’autre !

Et les déesses savent à quel point je mate tes doigts, Julie !


Melle Dirgin nous tenait un peu sous sa coupe

En attendant la croupe !

et avait obtenu de nous une totale et dévouée collaboration ainsi que le plus grand secret sur nos relations en cours et à venir. Son avenir professionnel en dépendant totalement, le nôtre certainement, la réputation de l’école sûrement !

Effet de style réussi !

Nous ne communiquions que par signes et regards (forts explicites parfois), quelques mots griffonnés sur un bout de papier pour nous imposer tenues ou poses…

La télépathie est ma science secrète...


Elle avait proscrit pour nous les pantalons, ce qui ne fut pas trop demander pour Ludivine, adepte de jupes et de robes, mais pour moi, je dus quelque peu renouveler ma garde robe, au grand plaisir de ma mère, qui m’accompagnait volontiers lors de mes achats !

Et on ne dira jamais assez le rôle des lesbiennes dans l'activité commerciale de la nation !

Le premier rendez vous convenu eut lieu chez notre professeur, le mercredi après midi suivant à 14 heures.

Chez moi, chez moi, oui - sniff... j'écrase une larme, "rien" qu'à y penser - la formule idiote, sans doute masculine, parce que ce n'est pas rien que d'y penser, au contraire, je ne pense plus qu'à cela depuis...

Nous pouvions prendre nos vélomoteurs, mais la tenue que nous avions l’une et l’autre nous garantissait d’arriver frigorifiées chez Melle Dirgin. On opta pour le bus qui nous déposait de surcroît presque en face de chez elle. J’avais choisi une jupe arrivant au-dessus des genoux, un corsage, un petit soutien gorge chair sans armature et un string assorti.

Mon seul regret... Je ne suis pas très "fan" de la couleur chair sur chair... la chair, la seule, me suffit ! puisqu'elle n'est jamais triste...

Ludivine, elle, était vêtue comme à son habitude assez court, mais s’en être trop provocante, un débardeur qu’elle avait prit soin de recouvrir avec un petit pull, par ces temps de frimas hivernaux. Dans le bus, on s’attira les regards libidineux d’un ou deux mecs en manque,

C'est fou comme "libidineux" laisse entendre les salives qui coulent et s'écoulent !

mais l’on se garda bien de les provoquer outre mesure, en n’y prétend pas d’attention. Le bus s’arrêta enfin à notre arrêt, et nous laissa sur le trottoir. On eu aucun mal à repérer la petite résidence où notre professeure demeurait. Dans le hall d’entrée, face à la baie vitrée, les interphones. Du bout du doigt, Ludivine cherchait le nom de notre hôtesse.
" Là ! " Me dit-elle en appuyant dessus. Je sentais en elle comme en moi, une excitation nous gagner lentement.
" Grrr… Oui ? " La voix de Melle Dirgin grésilla dans l’interphone." C’est nous Madame ! "
" Très bien, je suis au 2ème étage à droite de l’escalier ! " Et l’on entendit le ronflement de la porte qui se libère.
Ludivine poussa la porte et on se dirigea vers l’escalier face à nous. J’avais envie de prendre la main de mon amie comme pour me donner un peu plus de courage. Une sorte d’anxiété commençait à me gagner, et si on faisait fausse route ? Ludivine, pourtant d’un naturel timide, semblait plus pressée de commencer ! Je tentais de cacher mon appréhension en grimpant les marches deux par deux !
" A droite, elle a dit ! "
Je partais à gauche ! Ludivine me prit le bras et nous frissonions devant la porte. Un doigt sur la sonnette, un léger " carillon ", quelques secondes d’attente, et la porte s’ouvre.

Comme je l'ai dis, ce moment était, à l'avance, délicieux, l'absence qui était déjà présence, puis la présence qui est encore habitée par l'absence, de l'amour qui vient... J'ai frissonné aussi..

" Bonjour mademoiselle " Lui dis-je." Bonjour Julie ! Vous allez bien ? "
" Très bien … "
Ludivine s’approcha d’elle et la salua.
" Bonjour Mademoiselle… "
" Bonjour Ludivine… Je vous en prie, entrez ! "
Elle s’écarta pour nous laisser le passage. Un grand sourire lui illuminait le visage.
" Vous êtes ravissantes mesdemoiselles ! "
Je ressentis dans son regard comme un sentiment de plaisir.

Ah !

Je me débarrassais de mon manteau. Melle Dirgin avait une tenue très sage ( !), elle portait un pull de coton très fin, rouge, un peu serré, qui laissait apparaître ses formes généreuses, et qui révélait qu’elle ne portait pas de soutien gorge,

Je comptais bien que tu t'en apercoives, je savais que tes yeux sont bien eveillés par une âme observatrice...


une jupe longue noire fendue sur les côtés, des bottines.
Elle nous fit pénétrer dans son salon équipé, au milieu des plantes en fleurs et des plantes vertes, d’un futon comme canapé, d’une table ronde où était posé un grand vase rempli de roses blanches, quatre chaises et d’un petit buffet qui meublaient simplement la pièce.
" Je vous offre un thé avant de commencer ? " Nous proposa t-elle.
Je regardais Ludivine qui hocha la tête de consentement.
" Installez-vous sur le futon ou ici… "

Oui, sur le futon ou ici - mais plutôt sur le futon, soyons futées, et affutées...



Elle nous désigna les chaises. J’hésitais un instant, mais qu’en je vis Ludivine s’accroupir pour s’installer sur le futon, je pris place sur une chaise en lui faisant face. Elle s’asseya tant bien que mal en serrant ses jambes, sa jupe remontant toutefois assez haute pour découvrir ses cuisses. Je gardais mes jambes bien sagement serrées, mes mains jointes sur mes cuisses.
Melle Dirgin arriva de la cuisine portant un plateau avec trois tasses et une théière.
" Vous prendrez du sucre ? "
" Je veux bien ! "
" Non-merci pas pour moi ! "
Ludivine fit mine de se lever, Melle Dirgin la devança.
" Ne bougez pas, je vous l’apporte ! " Et joignant le geste à la parole, elle remplit une tasse de l’infusion et vint la lui porter.
" Attention de ne pas vous brûler ! Cela serait vraiment trop bête ! " Lui dit-elle dans un grand sourire enjôleur.
Ludivine le lui rendit sans trop se forcer apparemment ! Melle Dirgin se retourna et entreprit de me servir.
" Merci mademoiselle… " Je pris la tasse qu’elle me tendait ; Puis elle se servit à son tour. Elle sembla hésiter un instant entre prendre une chaise ou rejoindre Ludivine assise sur le futon.
Elle s’approcha d’elle.
" Je peux m’asseoir près de vous ? "


Hi, hi, hi, je peux le redire encore avec le même plaisir, "je peux m'asseoir près de vous", même l'énonciation de ces mots provoque d'infimes mais perceptibles décharges dans mon ventre...


Ludivine posa sa tasse par terre et s’écarta un peu sur sa gauche pour lui laisser plus de place.
" Merci ! " Melle Dirgin s’assit à côté d’elle.
" J’ai remarqué que vous vous entendiez à merveille à l’école ! …Faites attention, si moi je l’ai remarqué… d’autres aussi certainement ! "
" Nous ne faisons rien de mal madame ! " Se défendit Ludivine, un brin offensée !
" Je le sais, mais je préfère vous mettre en garde ! Vous comprenez ? "
" Oui Madame ! " Acquiesçais-je.
" Vous avez envie de m’en dire plus sur vous ? "
Je ne saisissais pas toute la profondeur de sa question.
" Sur nous ? "
" Oui sur votre … amitié ? Est-ce simplement une relation amicale ou alors un peu plus… profonde ? "
Avec Ludivine, nous nous regardions, d’abord désorientées par la question, puis au fur et à mesure que nous réalisions, je me sentais comme portée par notre attirance ! D’une simple question, Melle Dirgin venait de soulever un voile pas si épais, et il nous apparaissait presque évident que nous avions l’une pour l’autre bien plus que des affinités amicales.
" J’éprouve parfois des … envies… ! " Commençais-je à avouer !
Ludivine fit mine d’être surprise, bien qu’elle devait ressentir pour moi la même chose, j’en étais persuadée !
Melle Dirgin sembla d’un coup se détendre en s’étirant un peu plus sur le futon, fort intéressée !
" Vous pouvez m’en dire plus ? De quels genres ? "
" Ben… ! " J’éprouvais une grande gêne à me dévoiler ainsi, j’aurais presque préféré que cela se passe de façon plus intime, mais là, face à mon amie, aiguillonnée par Melle Dirgin, je ne pouvais reculer ! Et puis, je le savais, notre rencontre de cet après midi en était l’objectif !
" … J’éprouve pour Ludivine… beaucoup… d’envie…. ! ! "
Ludivine me fixait toujours, et elle écarquilla encore un peu plus ses grands yeux bleus.
" Très bien Julie ! " M’encouragea t’elle " Sous quelles formes ses envies ? " Poursuivit –elle.
Je sentais mon corps se tendre comme un arc, Ludivine semblait, elle aussi, suspendu à mes " aveux " !
J’avais posé mes mains sur mes cuisses, et ce demi-aveu semblait me donner des ailes. Je ne voyais plus Melle Dirgin, j’entendais juste sa voix, toute mon énergie était tournée vers Ludivine. Elle aussi devait attendre cet instant avec une certaine émotion, je la voyais tressaillir et fermer les yeux comme pour appréhender ce moment.
" Allez Julie, détendez-vous... Etes-vous bien assise ? Voulez-vous pas plutôt vous joindre à nous, cela sera plus confortable ? "
Le " piège " se refermait sur moi, sur nous ! Ludivine, pour me forcer à venir près d’elle, se décala encore un peu pour me laisser une place entre elle et notre prof.
J’hésitais un instant à me lever, posais ma tasse et je me levais pour les rejoindre sur le futon. Je me mis à genoux, entre Ludivine et Melle Dirgin.
Celle ci se glissa un peu sur sa gauche pour venir s’appuyer contre le mur et ainsi pouvoir mieux nous observer. Je lui faisais face, à ma droite, Ludivine se détendait en étirant ses jambes, appuyer sur ses bras légèrement en arrière. Sous son débardeur, je pouvais apercevoir sa poitrine se soulever à chaque mouvement de sa respiration. Elle non plus ne portait pas de soutien gorge, j’apercevais ses deux pointes se dresser sous le fin tissu.
" Vous êtes vous déjà embrassées ? " Nous demanda Melle Dirgin.
On se regarda un instant.
" Heu… la bise, oui ! " Mais c’est vrai, j’avais une terrible envie de lui prendre les lèvres.
" J’imagine Julie… " Soupira t-elle " Je pensais à un vrai baiser ! "
" Non madame… pas encore ! " Ludivine plongea son regard bleu dans le mien et se redressa lentement.
C’est alors qu’elle se pencha vers moi, et posant ses lèvres sur les miennes, elle m’offrit un baiser passionné, langoureux et sensuel… Je fus d’abord un peu surprise, on ne m’avait encore jamais embrassé de cette façon, puis me laissant gagner par le désir, nos langues s’entremêlèrent, notre salive se mélangeait, et j’avais surtout envie que cela ne s’arrêta pas !
Dans ce baiser fougueux, toutes nos envies retenues éclataient au grand jour…
On s’arrêta un instant, comme pour reprendre notre souffle, les yeux dans les yeux, mais nous avions une envie irrésistible de recommencer, et cette fois, c’est moi qui pris les devants en l’embrassa avidement.
Je sentais maintenant ses mains se poser sur moi et parcourir mon corps, et lorsqu’elle s’aventura sous mon débardeur, j’étais si heureuse que je ne pouvais que me laisser faire !
Mon cœur battait à la volée, mes tempes bourdonnaient, des bouffées de chaleur me parcouraient l’échine, je ne savais plus trop comment poser mes mains !
Ludivine se rapprocha encore un peu de moi, sa bouche descendit le long de mon cou, me soulevant une légère plainte de plaisir, ses mains passant dans mon dos pour dégrafer mon soutien gorge, puis lentement remonta mon débardeur pour que je le quitte. Le soutien gorge suivi et aussitôt sa bouche descendit pour me lécher les seins. Elle les aspira d’abord délicatement, puis ses lèvres les pincèrent, les mordillèrent, sa langue les titillant au fur et à mesure qu’ils gonflaient sous ses caresses.
Je me laissais aller, de plus en plus détendue, offerte aux baisers et aux caresses parfois un peu confuses de Ludivine. Melle Dirgin avait quelque peu changée de position, à demi assise le dos appuyé contre le mur, les jambes légèrement repliées et écartées, la jupe à mi-cuisse, sa main droite caressant lascivement sa poitrine, notre " jeu " avait l’air de lui plaire particulièrement. J’éprouvais au fond de moi une certaine satisfaction de la voir ainsi !
Ludivine s’enhardissait. Une de ses mains glissa ... "

Je ne peux lire et relire la fin de cet extrait sans passer mes mains sur mes seins, mes épaules, mes lèvres et mon entrejambe. Ma mémoire est obsédée par notre..., enfin, Julie va vous raconter...

Thallia

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