jeudi, décembre 15, 2005

Courbes multiples...

 
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Gloups !

 
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Biens en chair...

 
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Ludivine et Julie


1ere partie

Le second trimestre reprenait après des fêtes de fin d’année fort réussies. Mais il fallait vite se replonger dans la réalité car le bac approchait à grands pas !
Notre professeur de français et professeur principal, Melle Dirgin, réorganisa les places en fonction des résultats du 1er trimestre. Je me retrouvais au dernier rang à droite du bureau du prof et à côté de moi, j’avais une nouvelle voisine, Ludivine.
Melle Dirgin me sourit, visiblement enchantée de son choix… J’avais avec Ludivine un bon contact en classe, voir à l’extérieur mais sans plus, elle n’était pas de mes proches amies. Elle était bonne en tout sans être super douée, mais elle était studieuse, calme, peu bavarde, et avait une approche sympa, un physique agréable qui devait plaire aux garçons, je l’imaginais! Elle était de ses filles qui venaient rarement en pantalon, toujours en robe ou en jupe. Elle pouvait se le permettre… !
Une fois qu’on fut installé, elle me sourit, toute aussi contente de m’avoir comme voisine pour au moins ce trimestre .

" Tu vas bien Julie ? " me demanda t-elle.
" Très bien et toi ? Tu as passé de bonnes fêtes ? "
Elle n’eut pas le temps de me répondre que déjà la prof nous ramenait à la lecture d’un texte…. Je me mettais toutefois à détailler ma nouvelle voisine.
Nous avions toutes les deux presque dix sept ans, cheveux châtains, les yeux bleus très clairs qui lui donnait un regard lumineux, les traits de son visage très fins ainsi que le contour de ses lèvres. Elle faisait partie de ses filles très fines, limite anorexique, petites fesses et petite poitrine. Malgré les frimas de ce mois de janvier, elle portait des vêtements coquets et sentait bon un parfum dont je me promettais de lui en demander le nom ! La nouveauté de ce trimestre, était la mise en place par le lycée d’une demi-journée consacrée à l’option " natation " pour le bac.
La 1ere séance eut lieu le jeudi matin de la reprise. Un car nous attendait devant le lycée pour nous conduire à la piscine municipale.
Presque par hasard ( ?), Ludivine se retrouva assise à côté de moi, abandonnant ses amies qui filèrent vers le fond du bus. Ces quelques jours qui avaient suivi la reprise, nous avaient permis de mieux nous connaître, bien plus que le 1er trimestre écoulé ! Malgré le froid, elle portait une jupe mi longue, moi n’ayant pas résister à la chaleur d’un jean ! On papota de choses et d’autres, des devoirs à la maison, de nos profs, de Melle Dirgin qu’elle trouvait parfois un peu bizarre, moi lui disant que je l’appréciais bien ! La piscine était envahie par les écoles des environ en ce jeudi matin, et il nous fallut jouer un peu des coudes pour accéder aux vestiaires. Fonctionnant à personnel réduit, seul les vestiaires côtés femmes étaient consacrés aux utilisateurs scolaires. Après avoir récupérer nos portes vêtements, Ludivine et moi nous nous mettions en quête d’un vestiaire vide ! Un se libérait, je lui proposais de l’occuper à deux, mais je sentis chez Ludivine un moment d’hésitation. Bizarrement , quand elle accepta, j’en ressentis un certain plaisir. L’espace était réduit, plus long que large, un petit banc fixe faisant office de siège au fond du vestiaire. Alors que nous quittions nos manteaux, Ludivine m’avoua avant même que je n’en fasse allusion, que c’était la 1ere fois qu’elle se déshabillait devant une autre fille. Je lui proposais de la laisser seule si elle le voulait.

" Non… non, reste nous n’avons pas trop le temps ! Et puis on est faite pareil, non ? " me demanda t-elle comme pour mieux se convaincre.
" Certainement ! " et je commençais à défaire mon jean. Ludivine hésita puis quitta son pull. J’étais en culotte. Je quittais mon pull puis ôta mon chemisier. Je me retrouvais en soutien gorge. Je pris dans mon sac mon maillot de bain une pièce. Sans chercher vraiment à me cacher, je quittais le soutien gorge, ce qui me valut un regard admiratif de Ludivine, puis la culotte suivit. Devant elle, je pris un peu mon temps pour enfiler mon maillot. L’espace étant réduit, nous nous frôlions à chacun de nos mouvements. Elle en profita pour quitter sa jupe, et m’apparut en string. Sa gène s’accentua. Elle l’ôta et je m’aperçus qu’elle s’était entièrement rasée !
Elle rougit !

" Je l’ai fais ce week-end ! C’est la 1ere fois ! " tenta t-elle comme explication.
" Tu es parfaite Ludivine ! T’inquiète pas pour ça ! J’y ai pensé aussi… ! " Mais je ne lui avouais pas que je n’avais pas encore osé le faire !
J’enfilais mon maillot. Se sentant un peu rassurer, elle entreprit de quitter son haut et de dégager sa poitrine de son soutien. Ses petits seins étaient surmontés ses mamelons tous gonflés …

" J’ai frais ! " hasarde t-elle comme excuse, très gênée.
L’atmosphère du vestiaire étant chaud et humide, je lui souris un peu troublée ! Je ne relevais pas, amuser mais aussi un peu flatter que cette situation puisse la mettre dans cet état. Le confinement de l’endroit accentua cette ambiance un petit peu surréaliste. Elle enfila à son tour son maillot, l’ajusta, ne pouvant pas encore totalement dissimuler le gonflement de ses tétons… On enfila notre bonnet de bain, Ludivine jeta sa serviette de bain sur ses épaules, rangea tant bien que mal ses affaires sur le porte manteau, et ouvrit la porte du vestiaire. Je fis de même, d’une main le porte manteaux, de l’autre mon sac et celui de Ludivine qui l’avait oublié, apparemment très troublée.
Je la rejoignis au casier qu’elle avait choisi.

" Tiens , tu as oublié ton sac de piscine ! "
Elle se retourna, me sourit et me le prit des mains. J’occupais le casier juste à côté du sien. Sans plus rien nous dire, nous rejoignons les autres qui commençaient à se regrouper auprès des douches. Notre prof de sport s’assura que nous étions toutes là et nous dirigea vers le bassin. La séance se déroula sans autre contact entre nous. De retour aux vestiaires, Ludivine me proposa discrètement de nous remettre ensemble. Je fus un peu surprise, mais les vestiaires étaient toujours aussi grouillants d’élèves. Un vestiaire se libéra et nous en profitions. L’endroit était toujours aussi étroit… surtout à deux ! J’ai des frissons qui me parcours le corps. La différence de température entre le bassin et l’air presque surchauffé des vestiaires.

" Tu as trouvé comment la séance ? " me demande Ludivine.
" Bien, mais c’est une reprise ! J’ai manqué un peu de souffle sur mes dernières longueurs ! " Et nous commençâmes à nous déshabiller. J’étais encore trempée d’être passée sous la douche… je me frottais énergiquement pour me sécher. Ludivine était à présent nue à côté de moi.

" Je peux te dire quelque chose, Julie ? Tu ne le prendras pas mal j’espère ? "
Je la regardais un brin étonnée et un peu anxieuse.
" Non, dit toujours ! " et je continuais à me sécher les cheveux à l’aide de ma serviette. " Je sais pas si on te l’a déjà dit, mais je trouve que tu es très jolie ! Tu as un très joli corps ! Et je suis pas lesbienne…. ! " s’empressa t-elle de me dire ! Sous ma serviette je soupirais de plaisir et continuais de me sécher.
" Merci Ludivine ! J’avoue que tu es très jolie aussi ! "
je relevais la tête et je la regardais s’essuyer presque machinalement, ses yeux me fixant, emprunt d’une certaine sensualité.

" As-tu déjà essayer avec une autre fille ? " me sollicita t-elle d’un trait, comme pour se libérer d’un poids trop lourd à porter. Je sentais dans son regard comme un émoi à me le demander.
J’hésitais à lui répondre. Rien de bien concret, mais juste quelques attouchements entres filles au collège. Je ne la connaissais pas assez pour me confier à elle, et pourtant, elle m’inspirait confiance. Son regard ne trompait pas, il me semblait sincère, sa gêne aussi. Le temps semblait figé. Nous étions toutes les deux nues, face à face, simplement séparées par nos serviettes qui recouvraient maladroitement nos corps à peine séchés.

" Oui Ludivine, j’ai déjà eu quelques expériences ! " le " quelques expériences " au pluriel étant peut être exagéré ! J’en avais vécu deux ! Mais je voulais pas la décevoir ! Son visage se détendit un peu. Elle semblait comme soulagée de cet état de fait !
J’avais la nette impression qu’elle voulait m’en dire plus elle aussi.
" On se rhabille ! on va être en retard au bus ! " me dit elle pour mettre un terme à ma confession.
J’essayais de savoir ce qu’elle en pensait vraiment.
" Tu es déçue ? Je te choque ? "
" Oh non, n’ai crainte ! " Elle enfila son pull sans remettre son soutien gorge.
" Tu rentres comme ça ? "
" Oui mon soutien gorge est tombé par terre et il est trempé ! "
Effectivement le sol carrelé ruisselait de l’eau qui s’égouttait des cabines environnantes et de la notre ! Cela me faisait quelque chose de la savoir comme ça sous son pull ! Je la soupçonnais de l’avoir fait un peu exprès.
" As-tu envie que je ne le porte pas non plus ? " je m’étonnais moi même de ma demande!
Elle rougit jusqu’aux oreilles.
" Si tu le veux ! pourquoi pas ! "
J’enfilais mon chemisier directement sans remettre mon soutien gorge et mon pull par dessus. Situation qui ne m’était pas inconnue, puisque souvent, " j’oubliais " d’en mettre un ! J’avais remarqué que mes décolletés, même sans être trop provocant, attiraient les regards, celui de ma prof principale en particulier, Melle Dirgin. Mais cela faisait sûrement parti de mon imaginaire !
Nous nous hâtions d’enfiler le reste de nos vêtements, de ranger nos affaires car on entendait la voix de notre prof de sport qui appelait les retardataires auxquelles nous appartenions !
Nous quittions les vestiaires et courrions dans les couloirs pour rattraper les autres. Je sentais ma poitrine se balancer à chacun de mes mouvements. Arrivée au pied du car, Ludivine semblait réjouie.
" Ca va ? "
" Oui très bien ! "
Je ressentais cette situation un peu étrange avec un mélange de complicité, d’amitié, d’interdit, de provocation…de plaisir aussi ! A plusieurs reprises, nos regards se croisaient, et j’avais l’impression de ressentir chez Ludivine la même émotion !

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Il s'agit du premier texte de notre jeune amour, Thallia ... Et quelle réussite ! Sans rien d'érotique ni de sensuel, il est si juste dans la description de l'être-adolescent de bien des notres, de ce goût des unes pour les autres, parfois jamais dit, et parfois... Vos encouragements, critiques, avis, la réconforteront, et de toute façon, après celui ou celle qui lui dirait des bêtises, nous la consolerions par des baisers et ... des baisers !

mardi, décembre 13, 2005

Divine Libertine, une bien juste prétention

 
comme cette magnifique oeuvre d'art le démontre... Une telle offrande mérite que les mains qui ont donné soient remercié, comme elle se doigt, avec un baiser sur les bouts des doigts... Posted by Picasa

lundi, décembre 12, 2005

Pour notre plaisir, elle et son île...

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This, this the end...

 
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J'en ris encore !

 
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Lumineusement notre...

 
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Projet Open Source

 
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Tongue song for Unity

 
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Ce léger sourire...

 
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The Office Girls, qui vivra verra...









The Office Girls, un film pour vous pousser à travailler ou à détester le travail ? ...







dimanche, décembre 11, 2005

Roméa et Juliette, la scène du balcon !

Roméa : Les cicatrices amusent qui n'est pas écorché.
Mais chut ! Quelle lumière perce à cette fenêtre ?
Elle est mon Orient : Juliette est le Soleil.
Lève-toi, beau soleil, tue cette envieuse lune
Déjà toute malade et blême de chagrin
A te voir, sa vestale, bien plus belle qu'elle-même,
Ne sois plus sa vestale, puisqu'elle est envieuse
Sa livrée virginale est pâle et anémique
(...)
Juliette apparaît en haut.
C'est elle que voilà : oh ! C'est ma bien-aimée !
Oh ! Si elle savait à quel point je l'aime !
Elle parle d'une voix inaudible; tant pis.
Son oeil est éloquent et je vais lui répondre.
Présomptueuse, ce n'est pas à toi qu'elle parle.
Au firmament, deux des étoiles les plus belles,
Ayant affaire ailleurs, sollicitent ses yeux
De briller sur leurs orbes, là-haut, en leur absence.
Et si ses yeux avec les astres permutaient ?
La splendeur de ses joues ferait honte aux étoiles
(...)
Juliette : Malheureuse !
Roméa : Elle parle !
Parle encore, ô ange radieux; car dans la nuit
Glorieuse est ta splendeur au-dessus de ma tête
Autant que celle d'un messager ailé du ciel
Sous les yeux chavirés des yeux éblouis
Qui renversent la tête afin de l'admirer
Quand il va chevauchant les indolents nuages
Et vogue sur le sein des vents.

Juliette : Ô Roméa !
Roméa, pourquoi donc es-tu Roméa ?
De ton père et ta mère, tu pourrais renier,
Ce nom, mais de ton sexe, que puis-tu
Faire ? Moi qui suis comme toi et le connais
Si bien, je sais que tes doigts seraient, ceci est su
Les instruments d'un art d'amour parfait
Mais pour mon père et ma mère, l'absence
de toute verge ferait fleurir ce poison pour ta présence
La haine, ils exigeraient que tu deviennes mâle
Ce que tu ne puis, ce que je ne veux, la sois le
Trésor, diamants, rubis, topazes, je me sens briller
de mille feux lorsque tu dardes tes yeux étoilés
Ô Romé,, pourquoi donc es-tu Roméa ?
Et moi, une Juliette qui n'en peut plus des
Capulet et Montaigu, qu'ils aillent au Diable
Ou que nous allions nos ailes pour les fuir
Veux-tu, Ô ma Roméa, des espaces parcourir
Les terres inconnues à mes côtés, ensemble ?

Roméa et Juliette, la scène du bal (partie 1)

Roméa : Si je profane avec ma main la plus indigne
Ce sanctuaire saint, ceci est le péché le plus insigne :
mes lèvres, deux pélerins rougissant, en position, prêtes
à découvrir une douceur inconnue sur ces lèvres, je m'apprête
Juliette : Belle pélerine, je trouve injuste votre bouche
Pour votre main, qui fait hommage autorisé
Les saintes ont des mains qui se touchent
Et paume contre paume est baiser de paumier
Roméa : Le paumier n'a t-il pas de lèvres, et la Sainte ?
Juliette : Des lèvres, ma belle pélerine, pour prier nuit et jour
Que cette inclinaison étrange et jamais ouïe d'elle à vous
Revienne vers une ligne droite, un familial amour
Puisqu'à nul je ne puis dire, d'elle je vous avoue
Mon coeur et mon ventre palpitent au galop
A fleur de sa peau, je lévite si haut !
Roméa : Ah ! Les miennes envient à nos mains leur étreinte :
Elles te prient ! Exauce ! Ou bien le ciel est sourd !
Juliette : Même exauçant, les Saintes restent de marbre
Et moi, je fonds comme sous un Soleil de Calabre
Roméa : Reste ainsi, que je goûte au fruit de ma prière
Elle lui donne un baiser.
Tes lèvres ont purgé les miennes du péché, l'amour
vient de nous offrir une nouvelle virginité pour toujours...

par Sapphinspire !