dimanche, octobre 02, 2005

Femmes Fontaine, le phénomène, l'extrait, le sondage

Le texte ci-dessous évoque, dans une "fiction" qui ressemble beaucoup à une réalité que nous connaissons, un phénomène physiologique et érotique, les "femmes-fontaines". Nous vous soumettons ici une question pour un sondage (à l'attention des femmes uniquement) :

- êtes-vous sujette à ce phénomène dit "fontaine" ? Dans ce cas, dans quelle proportion ? Ce phénomène est-il agréable ou vous gêne t-il, parfois ? Ou est-ce un phénomène que vous connaissez chez votre amante ? ou que vous avez "observé" et apprécié chez l'une de vos amies ? ...

Pour répondre à ce questionnaire et à ce petit sondage, il vous suffit de répondre à cette note par un commentaire (contrôlé par l'ajout de mots, afin de lutter contre les spams), ou de nous adresser un mail à sapphoetbilitis@gmail.com.

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Le texte ci-dessous est un extrait de "Fontaine", de Bilitis.

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Marjorie et Caroline rivèrent leurs regards l’un à l’autre et, après avoir basculé leurs bassins vers l’avant, écartèrent leurs cuisses, révélant ainsi leur intimité. Presque simultanément, elles se mirent à se masturber sans aucune retenue.

Vas-y, ma belle, j’aime te voir comme ça ! Lança Marjorie à l’adresse de Caroline qui rosit de plaisir.

Oh ! je ferais ça pour toi du matin au soir ! Lui répondit-elle, en proie, déjà, à une belle excitation. Et elle accentua le tournoiement de ses doigts par-dessus son mont de Vénus.

Tu es vraiment une sale petite vicieuse, toi ! Mais j’aime ça, tu sais. Poursuivit Marjorie qui se frottait la chatte avec enthousiasme.

Je sentis que je commençais à mouiller, fascinée par l’étrange spectacle qui se déroulait sous mes yeux. J’aperçus la petite brune qui, à son tour, avait entrepris de se donner du plaisir. Elle était demeurée debout, mais se dandinait sur place, en proie à une vive excitation.

Tu… oh ! tu es tellement belle comme ça ! Affirma Caroline, qui commençait à trépigner légèrement.

Tu aimes ça, le sexe, hein ! espèce de petite pute ! Siffla Marjorie qui, de sa main libre, se malaxait un sein.

Ouii ! oh ouiii ! Je… hhh… j’aime trop ça… surtout avec toi… avec vous ! Elle eut un bref regard enflammé vers la petite brune, puis vers moi. Ses yeux exprimaient une sorte de détresse qui m’émut.

Marjorie commençait à haleter, son bassin se mit à faire une série de bonds de plus en plus forts à mesure que son excitation montait en puissance. Sa chaise longue émettait de grotesques et grinçantes protestations. Elle s’était laissée aller en arrière, les yeux révulsés, la bouche au large ouverte, les ailes de nez frémissantes. Sa pose obscène la rendait encore plus attirante. Je la mangeais des yeux, et je dois dire que ma propre excitation s’était mise au diapason : je mouillais à présent comme une malade, tout comme Caroline dont les doigts luisants de cyprine, coulissaient à l’entrée de son vagin. Elle se mit à gémir :

Oh ! hhh… oooh… mmmh… hhh… je... je vais...

Tout son corps tremblait, elle dansait littéralement sur son siège, arc-boutée, le sexe pointé vers nous qui la contemplions, prostrées. Une série de spasmes la secoua soudain et, après un bref moment d’immobilité la chose se produisit :

Aaaaaaaaaaaaaaaah ! Hurla-t-elle brusquement tout en ouvrant des yeux immenses qui se rivèrent à son propre sexe au moment même où celui-ci projetait vers l’avant un puissant jet de liquide incolore. Je crus jouir sur place à la vue de ce spectacle ahurissant que je voyais pour la première fois. Le jet s’abattit sur le sol de la piscine en émettant un petit ‘flach’ qui me fit sursauter. À son tour, Caroline poussa une longue plainte sonore et s’abandonna à sa jouissance.

Je n’étais pas encore revenue de ma surprise que je vis Marjorie se cambrer à nouveau. Elle me regarda avec des yeux qui exprimaient une volupté sans borne ! L’intensité de ce regard me pénétra au plus profond. Elle fut à nouveau secouée par une série rapprochée de spasmes et émit un nouveau jet de liquide, moins puissant. La jolie petite brune était venue s’accroupir aux pieds de Marjorie et, les genoux fléchis, le sexe brandi, elle émit à son tour, à mon grand effarement, un jet similaire à celui de Marjorie, plus dispersé, mais d’une aussi belle intensité. Les deux émissions de liquide se croisèrent un instant, tels les jets des fontaines ornant les monuments ou les bords de certaines piscines. Il n’y avait pas ici une, mais deux femmes-fontaines.

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Pour lire le récit complet de Bilitis, vous devez faire un saut chez Revevebe.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il semble que vous soyez un expert dans ce domaine, vos remarques sont tres interessantes, merci.

- Daniel