mercredi, août 23, 2006

Initiation, II, par Marie-Jo

 



"Oui" dis-je un peu honteuse mais en même temps soulagée de ne pas devoir mentir plus longtemps
"J'aime bien que tu sois sincère !"
"Je me sens bien avec vous. Alors je ne peux pas vous mentir !"
"J'ai su que tu me regardais. Je me caressais déjà depuis un moment quand j'ai vu que tu te réveillais. Je me suis arrêtée un moment. Mais au lieu de bouger, de te retourner comme quelqu'un qui se réveille, tu es devenue encore plus immobile que pendant ton sommeil. J'ai compris que tu jouais les voyeuses. Le soleil avait déclenché mon excitation et tu la renforçais en me regardant. Alors j'ai continué. Pour toi et pour moi ! Je t'ai choquée ?"
"Non, pas du tout"
"Tu te caresses parfois ?"
"Celà m'arrive"
"Souvent ?"
Je ne répondis pas. J'avais été élevée avec l'image que la masturbation était un péché. Je savais que ce n'était pas vrai. Mais de là à aller crier sur tous les toits que je me masturbais au moins deux fois par jour, il y avait un pas. Je savais que toutes les filles le faisaient. Et que celles qui avaient un petit copain se laissaient caresser par lui. Mais, selon mon éducation, celà devait rester un secret.

Nous étions maintenant debout à l'endroit de faible profondeur. Elle était adossée à un bord, les coudes en arrière, posés sur le rebord, ce qui faisait ressortir ses seins. J'étais adossée à l'autre bord.
"Viens près de moi !"
Je plongeai sous l'eau pour ressortir à quelques centimètres d'elle. Elle passa ses bras autour de mon cou et m'attira tout contre son corps. J'en ressentis un frisson. Elle le remarqua.
"Je te fais tout cet effet ?"
"Je ne sais pas ..."
Je me faisais toute petite et j'avais ma tête dans ses seins. Je me sentais bien, à la fois protégée mais aussi avide de sensations. Ses deux mains quittèrent mon cou pour se poser sur mes seins et elle se mit à les caresser. En quelques secondes, j'avais les têtons tellement gonflés que j'en ressentais comme un tiraillement dans les seins. Elle les pinça ...
"Tu as une très jolie poitrine !"
Je me laissais faire. C'était agréable. Plus agréable que ce que j'avais ressenti avec des garçons. Puis sa main droite descendit sur mon ventre, passa rapidement sur mon pubis et se logea entre mes cuisses, D'un petit geste de la main, elle me fit écarter les jambes. Ses doigts glissèrent dans ma fente et trouvèrent rapidement mon clitoris. Je me mis aussitôt à gémir. Oh, que c'était bon ! Ses doigts passaient sur mon bouton avec une lenteur savante et l'instant d'après, ils dansaient autour. Mais à chaque fois qu'elle le prenait à la base et que ses doigts remontaient, l'emportant au passage, elle m'arrachait des cris de plaisir. J'avais fermé les yeux. J'allais jouir. Je le voulais. En même temps ses caresses étaient délicieuses et je ne voulais que celà s’arrête. Mais mon corps en décida autrement et je fus emportée dans un orgasme d'une intensité que je n'avais jamais atteinte lors de mes masturbations. Je me souviens que j'ai crié pendant de longues minutes, pendant que ses doigts continuaient leur danse sensuelle sur mon clito. Puis elle me souleva de l'eau et me déposa sur le rebord de la piscine. Elle me fît m'allonger pendant que mes mollets pendaient dans l'eau. Elle écarta mes jambes. A l'instant où sa bouche se posa sur mes lèvres, j'eus un second orgasme. Puis je sentis sa langue parcourir ma vulve à plusieurs reprises avant de s'insinuer entre mes lèvres. Dans les deux ou trois minutes qui suivirent, j'eus orgasme sur orgasme. Jamais je n'aurais imaginé, même dans mes rêves les plus chauds, qu'il était possible de jouir aussi longtemps. Annie se caressait pendant qu'elle me butinait et à plusieurs reprises elle m'accompagna dans l'orgasme. Je sentais qu'elle jouissait quand elle devenait un peu plus dure. Mais caresses douces ou un peu plus dures, je n'en avais cure. Elle me donnait du plaisir et je m'y abandonnais, avide de voir jusqu'où je pouvais aller.

Nous quittâmes la piscine. Il était près de seize heures.
"Mon mari ne va pas tarder à rentrer ... nous allons nous rhabiller !"
Nous montâmes à l'étage après nous être douchées et essuyées. Annie enfila un
t-shirt hyper moulant et une petite jupe style "country", très transparente. Elle me fît enlever le soutien que j’avais déjà mis et je me retrouvai donc avec un t-shirt moulant comme le sien, dont jaillissaient mes têtons, et un short très court qui découvrait le petit rebond de mes fesses. C'était limite incitation au viol.

Je dressai la table sur la terrasse pendant qu'Annie préparait le repas. Michel rentra vers dix-sept heure trente. Il alla se changer pour redescendre avec une chemise et un pantalon en lin, la chemise blanche, le pantalon beige. Je lui servis, comme Annie me l'avait suggéré, un Martini-vodka avec des glaçons.

Nous nous sommes installés à table, Michel à un bout, Annie à l'autre bout et moi sur un côté, entre-eux deux. Pendant tout le temps du repas, dans quelque position que je me mette, que je sois assise ou debout pour aller chercher une chose ou l'autre à la cuisine, quoique je dise ou qu'Annie dise, le regard de Michel revenait invariablement sur mes seins et sur les têtons qui rendaient le tissu du t-shirt plus transparent.

A la fin du repas, je demandai à Michel et Annie s'ils ne voyaient pas d'inconvéneint à ce que j'aille faire quelques dernières longueurs. Annie devança le problème.
"Viens avec moi" me dit-elle.
Nous montâmes au dressing et contrairement à ce matin, elle me trouva un bikini plus ou moins à ma taille.
"Je ne voudrais pas que Michel, excité par la vue d’une jolie fille comme toi, me saute dessus tout de suite !"

Lorsque je passai à côté de lui, Michel siffla d'admiration.
"Wow ! c'est bien Marie-jo ? la fille de nos amis ?"
"Oui, elle est belle, n'est-ce pas ?" dit Annie en me regardant puis en regardant son mari pour voir l’effet que je lui faisais.

Pendant que je nageais, Annie alla s'installer sur les genoux de son mari. Michel avait glissé une main sous le t-shirt et caressait les seins de sa femme. De temps en temps, ils échangeait un long baiser passionné et je crois qu'elle lui caressait le sexe au travers de l'étoffe du pantalon. Je les regardais avec une certaine jalousie, une certaine rancoeur. Cet après-midi, elle me caressait et maintenant elle se laissait tripoter par son homme et elle lui montrait qu'elle aimait cela ! Je quittai la piscine, embrassai Michel un tantinet sensuellement mais mon baiser sur la joue d'Annie fût très bref.

Cette nuit-là, je les entendis faire l'amour et j'en ressenti un immense chagrin. J'avais l'impression d'être trompée. Il ne faisait aucun doute qu'ils s'aimaient. Elle et moi, c'était donc du cinéma ! Je m'endormis difficillement.

Le lendemain, je me suis réveillée assez tard. Michel, bien sûr, était parti. Mais Annie aussi. Elle avait laissé un petit mot sur la table de la cuisine: <>

J'avalai en vitesse un bol de musli et une tasse de café. Je fis quelques longueurs mais j'étais très fatiguée. Etait-ce le fait d'avoir mal dormi ? ou la succession des orgasmes de la veille après-midi ? peut-être les deux ? Je décidai de faire bronzette.

Annie rentra vers midi, comme prévu. Elle vint directement vers moi pour m'embrasser mais je n'avais pas envie de me montrer gentille avec elle. Elle le remarqua ...

"Qu'y a-t-il, ma petite chérie ?"
Les pensées s'entre-choquaient dns ma tête. Elle s'amusait avec moi, elle faisait l'amour avec son mari et elle finissait quant même par m'appeler "ma petite chérie"
"Tu es fâchée ?"
"Je vous ai entendu faire l'amour !"
"Oui, et alors ? c'est normal qu'un homme et une femme fasse l'amour, non ?"
"Et moi ?"
"Quoi ? "et moi ?""
"Vous ne m'aimez pas !"
"Bien sûr que je t'aime ! comment aurai-je pu te caresser et t'embrasser si je ne t'aimais pas ? mais je suis bisexuelle ce qui veut dire que j'aime les hommes et les femmes. Toi aussi d'ailleurs ! Maintenant si tu t'attends à ce que je cesse d'aimer Michel pour faire l'amour avec toi, alors il vaut mieux arrêter tout de suite ! C'est ce que tu veux ?"

Les pensées continuaient leur ronde folle dans ma tête. Je pense que j'étais amoureuse d'Annie. Et comme toute fille de seize ans qui devient amoureuse, je ne voulais pas partager. Mais j'avais aussi l'impression qu'il était normal pour une femme de vivre avec un homme. Et puis je voulais continuer à vivre les moments d'extase qu'elle m'avait fait découvrir la veille. Alors, je lui dit:
"Excuse-moi Annie ! je crois que je vais comprendre mais il faut être patiente avec moi. Tout ceci est nouveau pour moi"
"Pour moi aussi, tu sais ! je n'ai jamais tenu une fille de seize ans dans mes bras. J'ai eu quelques aventures avec des femmes mais elles avaient mon âge. Entre dix-huit ans et dix-neuf ans, ta maman et moi avons fait l'amour plusieurs fois. Mais cela s'est vite arrêté car ta maman considérait que c'était interdit de se toucher entre filles ! et pourtant, je sais de qui tu tiens le fait de gémir et de crier comme tu le fais quand tu jouis ...". J'essayais de me représenter ma mère, si prude, en train de faire l'amour avec une autre femme. Je ne l'avais même jamais vue échanger un baiser avec mon père !

Tout en parlant, elle s'était rapprochée de moi, son visage à vingt centimètre du mien. Elle passa un main sous mon cou, souleva légèrement ma tête et sa bouche rejoignit la mienne. Sa langue força le passage de mes lèvres et nos deux langues s'enroulèrent l'une sur l'autre pendant quelques minutes. Sa main glissa entre mes cuisses. Je jouis rapidement, tellement fort que je ne pus retenir un sanglot.

"Tu vois", me dit Anna, "c'est comme celà que cà doit être ! on est bien, nous deux, à faire l'amour mais ce soir je le ferai aussi avec Michel. Et toi, tu feras peut-être l'amour avec un garçon quand tu seras rentrée chez toi"

Il ne se passa rien d'autre ce jour-là sauf que le soir, avant le repas, nous avons nagé nues toutes les deux. Devant Michel qui au bout de quelques minutes, nous rejoignit, nu également. Il avait un sexe beaucoup plus long que celui des garçons que j'avais fréquentés jusque là. J'aurais voulu le voir bander car je voulais mesurer l'effet que je lui faisais. Mais il resta sagement dans l'eau. Le soir, dans mon lit, je me suis masturbée en pensant à Annie mais aussi au sexe de Michel.

Quelques jours s'écoulèrent ainsi, entre la piscine, les séances de bronzage, les petites soirées sur la terrasse. Et Annie qui s'occupait de ma libido, qui me faisait jouir plusieurs fois par jour. J'y prenais de plus en plus de plaisir. Quand elle ne me touchait pas pendant quelques heures, j'en devenais nerveuse. Et j'allais l’aguicher, me «frotter» contre elle. Je savais qu'elle me trouvait belle et qu'elle avait envie de me caresser.

Un jour, ce devait être le septième jour, Annie me proposa un jeu !
"J'ai envie de me caresser et j'aimerais te voir te caresser ! tu veux bien ?"
Moi, je n'avais que deux envies: lui faire plaisir et jouir.

Nous nous installâmes chacun sur une chaise longue, assises face à face, les jambes largement écartées dans une attitude d'impudeur extrême. Annie menait la danse, une main sur le sexe, l'autre sur les seins. Nous nous regardions, les yeux dans les yeux. Je commençai par vouloir la copier en caressant mes seins comme elle le faisait. Mais je n'en retirai pas le plaisir escompté et mes deux mains se retrouvèrent rapidement sur mon sexe. Je jouis la première, sous le regard admiratif d'Annie. Elle prît alors mes mains et les posa sur sa chatte. Sa main sur la mienne, elle guidait les premières caresses que je donnais à une autre femme. Elle poussa sur mon index pour qu'il vienne toucher son clito. Je l'avais à peine touché qu'elle poussa un "ahhh" de plaisir.

"Caresse-moi s'il te plaît !"
J'avais compris qu'il me suffisait de faire comme si je me masturbais et comme elle avait fait les jours précédents, lorsqu'elle me caressait sans rien demander en retour. Elle écartait ses lèvres, découvrant les replis de son sexe et faisant ressortir son clito. Il apparaissait comme une perle blanche, sertie dans un repli de chair rose. La couleur de son intimité contrastait avec le bronzage de ses lèvres. Son geste était vulgaire mais il ne me choquait pas. Je sentais qu'elle s'offrait à moi, qu'elle voulait être plus nue que nue. Elle s'allongea et je me laissai guider par ses gémissements. Tantôt, mes doigts glissaient autour de son clito et tantôt, ils poussaient la perle vers le haut comme pour la faire sortir de son écrin. Lorsque je faisais ressortir son clito, elle m'encourageait par des « oh oui, oh oui, oh oui » ... « tu caresses bien » ... « fais-moi jouir ». Elle m'attira sur elle. Nous étions seins contre seins. Nous échangions un long baiser. Elle gémisssait en m'embrassant et celà m'excitait. Mon excitation avait dû rendre mes caresses plus sensuelles car je la sentis se cambrer, puis elle me serra encore plus fort contre elle, se mît à pétrir mes seins avec fougue, sa langue roulait sur la mienne sans qu'elle arrête de gémir, ses cuisses se refermèrent sur mes mains, son corps tremblait, je continuais à titiller son clito et ses gémissements se transformèrent en cris. Mes doigts glissèrent de son clito pour plonger dans son sexe. Ceci aviva son orgasme. Elle secouait le corps de droite à gauche. J'étais déchaînée et elle aussi. Je voulais la faire jouir, encore et encore. Mais elle serrait les cuisses de plus en plus fort, à un point tel que je ne pouvais plus bouger un seul doigt. Alors je me mis à lui têter les seins et cette caresse l'appaisa. Elle prît ma tête sur ses seins et nous restâmes ainsi de longues minutes. Nous étions heureuses. Et moi j'étais fière d'avoir si bien réussi à donner du plaisir à une autre femme.

(à suivre, très vite ...) Posted by Picasa

2 commentaires:

Romane BONY a dit…

Quelle délectation. Je suis toutes, toutes émues. Vivement la suite chère Marie-Jo. Je suis heureuse que tu ai découvert notre douce Ingrid, maîtresse entre toutes...

Anonyme a dit…

on attend la suite