Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers languissants ou joyeux, Chauds comme les soleils, frais comme les pastèques, Font l'ornement des nuits et des jours glorieux, — Mère des jeux latins et des voluptés grecques
jeudi, juin 22, 2006
Dans la chambre de Bilitis
Le vent soufflait fort dans la rue. Domi, devant moi, marchait, sur la pointe des pieds, elle bondissait, et, avec sa crinière ballotée par le souffle du vent, je me demandais si je ne contemplais pas un cheval, enfin, une... Elle m'indiqua de la main un immeuble. Elle ouvrit prestement la porte extérieure, et me précéda, pressée, apparemment. Elle m'indiqua que son appartement se trouvait au troisième étage. Parfait. J'allais pouvoir la suivre dans l'escalier, suffisamment en retard pour ne regarder que ses jambes. Mes yeux montaient et descendaient : de la chute de ses reins, en passant par ses fesses, très charnues, à l'évidence, et puis ces jambes, parfaitement dessinées, et à la peau parfaitement douce. Ma langue palpitait déjà. Un flash : nous étions nues sur son lit, elle était à genoux, et moi à ses côtés, et je posais ma main gauche sur sa croupe, non, je ne battrais pas ma coulpe, car je ne commets aucune faute par mon désir et mon inclinaison. Dans ton cul, Domi, je ne le savais pas encore, il y a un autre coeur qui bat, tu es à coeurs multiples. Et lorsque j'ai posé ma main, que j'ai entendu ses battements... Mais nous n'en étions pas là. J'avais monté trois étages, la tête dans la bulle postérieure. Tu t'es retournée vers moi, pour un nouveau sourire. Et puis, il y eut, la clé, le son de la clé dans la serrure, et puis il y eut l'entrée, le coup de vent, le silence, les minutes qui défilaient, en silence, tu me préparais un thé, et puis il y eut la coupe à mes lèvres, et l'eau chaude qui m'envahit, mon haleine qui exhale, et le silence, parce que nous nous regardons. Et puis après... je sais que je ne sais plus tout à fait - tu m'as dis, après mon réveil, que je suis allée m'allonger sur ton lit, et je me suis endormie. C'est certain, car lorsque j'ai ouvert les yeux, j'étais allongée dans ton lit, entièrement habillée, et toi... Je ne fis aucun mouvement. Tu étais assise à ton bureau, le dos tourné. Tu avais ôté ton pull, et il te restait seulement ton soutien-gorge ! Hé ! Toi ! Comment oses-tu ? Je fixais mon regard sur l'agrafe, mon corps invisible était déjà debout près de toi, ma main s'avançait vers l'agrafe... Tu fis un mouvement de la tête vers moi. Je fermais les yeux, je préférais continuer à pouvoir te regarder, je sentis que tes yeux me fixaient pendant quelques minutes, j'attendis, immobile. Et puis tu repris ton "travail"... J'ouvrais les yeux à nouveau. Je m'affolais : tu étais en train d'oter ton soutien-gorge. Je devinai que les seins libérés étaient fermes et puissants, de vrais ovales tendus, je les entroyais... Ah. Une plume à la main, tu étais en train d'écrire. Tu semblais parler en même temps que tu écrivais, je t'entendais marmonner des phrases, et puis tu riais doucement... Par instants, brefs, mais ô combien intense pour moi, je te voyais déposer la plume, et je voyais ta main qui disparaissait entre tes cuisses...
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1 commentaire:
Je vais continuer aujourd'hui m'aimes-tu ?
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