mardi, janvier 03, 2006

Jouer et jouets, le sel de la vie...



Pour une femme qui aime une femme, un "sex toy", un jouet-de-sexe est-il nécessaire ? Pour celles qui sont sensuelles, le corps de l'aimée est comme un violon qui peut résonner, des cheveux jusqu'à la pointe des orteils. Et pour celle qui aime, et réciproquement, son propre corps est un archet qui permet de faire vibrer le corps-musique : chaque doigt, la langue, mais aussi les avant-bras, les cuisses, les pieds, le ventre, le dos, les joues du visage.

Faut-il pour autant refuser et rejeter les corps "etrangers" ? Nous sommes nombreuses à jouer et à avoir joué avec un légume, un outil... Une entreprise française a réalisé des objets qu'elle prétend remarquable - et nous lui faisons confiance, à priori, avant de les avoir testé, et nous allons les tester. Car les sextoys sont, ou affreux, ou réalisés dans des matières douteuses, agressives pour notre peau sensible et dangereuses pour notre santé (cf. les récentes enquêtes sur les produits "esthétiques", bombes à cancer ambulantes). Les objets coquins de cette entreprise cumuleraient donc une surface parfaitement lisse avec une matérialisation aluminium , polissé au micro (pas au micro-ondes !). "Imaginés au féminin" est un slogan méritoire et beau - et maintenant, mesdames, nous savons ce qu'il nous reste à faire - pour celles qui placent la caresse personnelle et intime au rang d'art vital (la langue vulgaire appelle cela la masturbation).

NB : l'énonciation de certaines affirmations au conditionnel se justifie par notre inexpérience de ces objets. Mais nous faisons confiance, à priori, à Geoffrey... Nous apprécierons le fait d'être à postériori - derrière le postérieur de Thallia ou de Bilitis ? ...

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