dimanche, octobre 08, 2006

Initiation III, par Marie-Jo

Le texte ci-après est la suite de deux premiers extraits, publiés précédemment ici
"Les dix jours s'étaient écoulés. Annie et moi avions passé la plus grande partie du temps à faire l'amour. J'avais joui des dizaines de fois. J'avais appris à connaître le corps d'une autre femme et j'étais devenue experte dans l'art de faire jouir. Loin de me rassasier, mes ébats avec Annie ne faisaient que renforcer mon excitation. Je me masturbais chaque soir en pensant à elle mais aussi parfois à Michel. Mon père et ma mère vinrent comme prévu me rechercher. Après l'apéritif, je suis montée dans ma chambre pour finir mon sac. Annie m'y a rejointe. Elle m'a poussée contre la porte, a relevé la jupe sous laquelle j'étais nue et elle me fît jouir rapidement, tout en me promettant qu'elle trouverait un prétexte pour que je revienne avant la fin des vacances.
Le lendemain, je devais voir une amie. J'avais promis de l'aider pour réviser le cours de math dans lequel elle s'était faite recaler. Je rentrai vers quatorze et trouvai ma mère qui bronzait sur la terrasse. Elle ne m'avait pas entendue rentrer. C'était la première fois depuis longtemps que je voyais les seins de ma mère. Ils étaient encore plus gros que ceux d'Annie, très légèrement tombants mais parfaitement équilibrés, avec une très belle peau tonique et élastique. Je la regardai un moment, me demandant comment il se faisait que deux femmes aussi jolies, ma mère et Annie, avaient pû évoluer de manière si différente. Annie était une femme très sexy et libertine. Ma mère était hyper classique et comme je l'ai déjà dit, je ne l'avais jamais vue embrasser mon père sur la bouche, encore moins échanger avec lui une caresse. En la regardant, je me suis promise d'essayer de la rendre un peu plus sexy. Je l'imaginais déjà, attirant le regard de mes copains, captivant l'attention des vendeurs lorsque nous irions faire du shopping ensemble. Ma mère me vît et se précipita sur son t-shirt pour cacher sa poitrine. Je m'emprochai d'elle pour lui faire un gros gros bisou. Nous n'avions pas eu l'occasion de parler de mon séjour chez Annie et Michel et je sentais qu'elle avait des milliers de questions à me poser. Elle m'interrogea sur ce que nous avions fait, si j'avais bien profité de la piscine, ... Elle me dit que j'étais bien bronzée. La conversation dévia sur Annie et son mari. Ma mère voulait savoir comment ils s'entendait. Pendant qu'elle m'interrogeait, des images passaient devant mes yeux: je l'imaginais en train de faire l'amour avec Annie, puis je me voyais en train de caresser Annie, ... Je lui répondis qu'Annie et Michel s'entendaient à merveille, qu'ils formaient un très beau couple et qu'ils se donnaient souvent des preuves d'amour. "Devant toi ?" interrogea ma mère. Je lui racontai leurs baisers, j'osai même lui décrire la main de Michel sous le t-shirt de sa femme. Je parlais d'Annie et de son mari alors que j'avais une folle envie de parler d'Annie et de moi, de ce que j'avais vécu avec elle, de ce que je la désirais, ... J’étais frustrée de ne pas pouvoir en parler et déjà je ressentais que j’allais devoir vivre longtemps avec un secret. Et quel secret ! Que j’aimais un femme ! ! Et que cette femme était vingt-cinq ans plus âgée que moi et que j’adorais faire l’amour avec elle. Je fus ramenée sur terre quand ma mère ajouta « Tu vois, ma petite puce, ton papa et moi avons passé trop de temps à nous occuper de vous ! Nous avons perdu l’habitude de montrer l’un à l’autre que nous nous aimons ! »
« Mais tu devrais peut-être plus penser à toi ... tu es une très jolie femme »
« Tu trouves ? »
« Bien sûr ! Peut-être devrais-tu faire attention à la façon de t’habiller ... je suis certaine que papa te regarderait avec d’autres yeux ... »
« Tu as peut-être raison ... »
Dans les semaines qui suivirent, maman fit un effort pour porter des tenues d’abord un peu plus féminines, puis carrément sexy. Jupes et chemisiers remplacèrent jeans et pulls informes. Les t-shirts ressortirent des armoires. Maman n’avait pas pris un gramme depuis ses vingt ans ! Mon père n’arrêtait pas de le complimenter. Un jour que nous faisions les magasins, je proposai à ma mère d’entrer dans une boutique pour essayer une robe qui, je trouvais, lui irait à merveille. Elle commença par me dire qu’elle trouvait le modèle trop décolleté, avant de m’avouer qu’elle ne portait pas de sous-vêtement. Cet aveu renforça mon envie de lui faire essayer la robe. Et je m’arrangeai pour que la vendeuse voie que ma mère était nue sous sa jupe.
Annie téléphonait de temps en temps à maman mais la plupart du temps, je trouvais un prétexte pour ne pas lui parler. Comment aurais-je pu ne pas lui dire que j’avais envie de ses mains sur mon corps, que je me caressais en pensant à elle. Elle aurait pu me le dire car elle était seule au moment du coup de fil. Mais, moi, devant ma mère, ... ! Chaque appel d’Annie me rendait nerveuse et je ne pouvais me calmer qu’en allant me masturber dans ma chambre. Trois semaines passèrent. Nous étions à la mi-août. En quelques semaines, ma mère s’était transformée. J’étais fière de ma réussite et c’est avec joie que je sortais avec elle pour faire les courses, acheter mes vêtements ou les siens. Elle me prît même comme conseillère un jour qu’elle avait décidé d’acheter un ensemble soutien et slip. Je lui fis prendre un modèle certes couvrant mais en tulle, donc totalement transparent. Idem pour le slip et celà lui faisait un super beau cul ! J’avais passé beaucoup de temps avec mon amie Sandra, pour l’aider à réviser son cours de math. Sandra était une bonne amie, très libérée. Il lui arrivait de me recevoir chez elle en petite culotte. Plusieurs fois, j’ai eu envie de caresser ses seins et de faire l’amour avec elle. Les mains d’une femme jouant sur mon corps, sur mes seins, dans ma chatte, me manquaient. Mais j’ai eu trop peur de la blesser et qu’elle aille tout raconter à sa mère qui n’aurait pas manqué de prévenir la mienne. Et dans ce cas, je pouvais dire adieu à la possibilité de revoir Annie rapidement. Nous étions à la mi-août. Annie et ma mère était en grande conversation au téléphone. Ma mère avait déjà, lors des discussions précédentes, évoqué le sujet que je m’étais occupée de son relooking. Mais cette fois, j’entendis ma mère dire « Je vais lui demander mais je suis certaine que se sera un plaisir pour elle. Ma puce, c’est Annie ! Elle demande si celà t’intéresse que passer quelques jours chez eux, avant la rentrée ? »
« Oh oui ! »
J’avais dit celà avec un tel enthousiasme que je me sentis obligée d’ajouter « tu sais, maman, j’adore tellement l’eau ... et puis Annie et Michel sont sympa avec moi ... ce sont vos amis ! » Deux jours plus tard, je me retrouvais chez Annie et Michel. Ma mère était à peine repartie que nous fîmes l’amour. Annie me fît jouir avec les doigts, puis elle me butina et m’arracha des hurlements de plaisir. Pour la première fois, je posai ma bouche sur son sexe et à mon tour, je la butinai. J’avais eu tout le temps de repenser à cette caresse si douce, si intime, si violente, si sensuelle, qui me transportait au septième ciel en quelques instants. Et je m’étais imaginée en train d’en faire de même avec Annie. Annie avait passé ses mains dans mes cheveux et guidait ma bouche vers les endroits où ma langue faisait le plus d’effet. Annie me récompensa par un orgasme majestueux. Je sentais son clito vibrer sous ma langue. A la fin de la matinée, Annie m’annonça que nous allions aller en ville pour faire quelques courses. « Je t’achéterai un vêtement » ajouta-t-elle. Nous partîmes vers treize heure trente. Nous fîmes quelques boutiques. Annie s’acheta quelques paires de chaussures, une petite robe pour aller au mariage d’un neveu, du parfum. Elle m’acheta du maquillage, une mini-jupe, un jeans et un t-shirt de marque. Puis nous allâmes prendre un raffraîchissement dans une brasserie. Là Annie rencontra un de ses amis. Elle me le présenta. Il s’appelait Julien. Je lui donnais la trentaine. J’appris plus trad qu’il vait trente-cinq ans. Il était très bel homme. Il nous offrît un verre, puis un autre. Au bout d’un moment, Julien nous proposa de repasser chez lui et de là, d’aller manger un spaghetti. Annie accepta. Celà ne me déplaisait pas car je trouvais Julien beau garçon et je lui faisais le même effet qu’à tous les hommes : ses yeux restaient rivés sur ma poitrine ! Je voyais bien qu’Annie était toute excitée de renconter Julien. Contrairement à ce qui s’était passé plusieurs semaines auparavant, je n’éprouvais plus aucune jalousie. J’avais compris qu’Annie m’aimait mais qu’elle ne pouvait pas se passer d’un homme. Elle était bisexuelle à deux cent pour-cent. Annie téléphona à Michel pour le prévenir que nous mangions chez Julien et que nous rentrerions après le dîner. A partir de ce moment, les choses s’enchaînèrent assez vite. Annie et Jlien disparurent dans la chambre. J’entendais les gémissements d’Annie, entre-coupés par les râles de Julien. Au bout de quelque minutes, Annie réapparût dans l’ouverture de la porte. Elle était nue. Elle se dirigea vers moi, me prit la main et me conduisit jusqu’à la chambre.
« Viens avec nous » dit-elle simplement.
Julien était debout, nu, son sexe en érection. Annie se plaça derrière moi, ôta mon t-shirt, mon soutien. Elle prit un sein dans chaque main et les offrit à la bouche de Julien. Mes têtons se mirent à gonfler. J’avais l’impression qu’il allait avaler mes seins en entier ! Pendant ce temps, Annie poursuivait mon effeuillage en retirant ma jupe et ma petite culotte. Julien alla s’allonger sur le lit. Annie m’installa accroupie au dessus de la bouche de Julien et elle à la hauteur du sexe. Je la vis prendre le sexe en main, le positionner à l’entrée de sa chatte, plier les jambes et engloutir le sexe. Je regardais l’énorme mandrin qui était rentré dans ce petit trou et qui écartelait les chairs. La langue de Julien n’était pas moins habile que celle d’Annie mais nettement plus fouineuse. Il la plongeait dans ma chatte. C’était nouveau ! c’était bon ! J’allais jouir ! Annie prit ma main et la dirigea vers le haut de sa chatte. Je voyais à nouveau, impudiquement offerte à mon regard, la perle clitoridienne, brillante, à demi sertie dans son capuchon rose. Je me mis à titiler le clito mais Annie montait et descendait le long du sexe de mon lécheur. Ce qui fît qu’à plusieurs reprises, je me retrouvai en contact avec ce sexe. Du pouce de la main gauche, je pressais le clitoris à la base et je remontais, essayant à chaque passage de le faire sortir de son écrin. De l’autre main, je m’emparais du pénis à chaque fois qu’Annie laissait ressortir de son intimité. Julien devait apprécier la succession des sensations. Quand je le prenais en main, sa langue me fouillait plus profondément. Nouveauté pour moi : il avait glissé un doigt dans mon petit cul, ce qui me donnait l’occasion de faire comme mon amie. Quand Annie descendait sur la queue de Julien, je m’enfonçais sur son doigt. Quand Annie remontait, je me retirais. Mais quand j’arrivais à ce qu’il ne reste qu’un petit centimètre dans mon oeillet, Julien replongeait le doigt avec une fougue à chaque fois accrue. A ces petits jeux, nous ne fumes pas longues à jouir. C’est Annie qui déclencha la série. Elle se mit à jouir, montant et retombant le long de la queue à un rythme fou, secouant la tête de droite à gauche, ses seins suivant le mouvement avec une seconde de décalage. Devant ce spectacle, un flash me fit repenser à mon cours de physique : je ne sais pas pourquoi mais en cet instant précis, je me dis que le décalage entre la rotation de sa tête et le mouvement de ses seins était dû à l’inertie ! Je fus la seconde à succomber sous les effets conjugués d’une langue et d’un doigt fouilleurs. Au moment où il jouit, Julien se cambra, enfonça son doigt encore plus profondément dans mon cul. Je sentis ses gémissements qui se répercutaient dans mon ventre. Dans la seconde qui suivit, je vis une grande quantité de sperme ressortir du sexe d’Annie et couler le long de la queue. Tout se calma rapidement. Nous fîmes l’impasse sur le spaghetti pour pouvoir renter à une heure raisonnable. Je me précipitai sur le musli, prétextant un fringale que le spaghetti n’avait pas assouvi. Nous allâmes nous coucher tôt. Deux ou trois jours s’écoulèrent, rythmés par les activités habituelles : piscine, sexe et bronzette. Et puis, un soir, j’étais dans mon lit et je percevais les bruits dûs aux ébats des mes hôtes. Quand la porte de ma chambre s’ouvrît. Comme avec Julien, elle dît tout simplement : « tu nous rejoins ? ».
Depuis longtemps, j’avais envie que Michel soit le témoin de mon amour pour Annie et inversément. J’ai passé ma première nuit avec eux à faire l’amour avec Annie, Michel jouant les voyeurs. Je ne comprenais pas pourquoi, mais la présence de Michel décuplait l’intensité de mes orgasmes ainsi que ma sensualité à l’égard d’Annie. Nous jouîmes un nombre invraisemblable de fois devant lui. Nous fîmes aussi l’amour à trois, comme nous l’avions fait avec Julien. Cette nuit là, je fis ma première fellation. Puis Annie et Michel me butinèrent en alternance. Puis nous nous endormîmes. Pendant les trois derniers jours, je faisais l’amour avec Annie pendant la journée et avec eux deux le soir. Je me sentais bien. Je me sentais épanouie. Je n’ai jamais éprouvé le moindre remord, excepté que je ne pouvais pas en parler à qui que ce soit. L’année scolaire recommença. Je voyais Annie de temps en temps. Elle passait me chercher à la sortie du lycée le mercredi midi et me ramenait à la maison vers veingt-deux heures. Nous faisions l’amour aussi souvent que possible. Parfois, nous allions voir Julien pour une chevauchée à trois. Ce fût d’ailleurs lui qui me déflora avec une extême douceur puisque je ne ressentis aucune douleur. Je m’étais inscrite dans un club de natation, ce qui me donnait le prétexte de devoir faire des kilomètres de nage. J’avais de la chance. Le moniteur avait décrêté que si je m’entraînais bien, je pouvais devenir une championne inter-club. Ceci faisait la fierté de ma mère et de mon père et ... le bonheur de Michel et Annie. Je restai l’ « amie » d’Annie et Michel jusqu’à mes vingt-deux ans, jusqu’à la fin de l’univ. Puis je partis passer deux ans aux States et à mon retour, je me mariai. Je ne fus pas heureuse avec mon premier mari. Non plus avec le second mais le troisième, à 35 ans, fût le bon.
Ma mère est restée une femme coquette et aussi sexy que son âge le permet. Mon père est toujours amoureux d’elle. Mon troisième mari et moi formons un couple amoureux,passionné et libertin. Je suis restée bisexuelle. J’aime rencontrer des couples dont la femme est bi active, pour jeux coquins/calins entre femmes. J’aime aussi rencontrer un couple et faire l’amour avec les deux simultanément. Lors de mes nombreux voyages professionnels, je fréquente les boîtes lesbiennes et j’aime les amours au féminin pluriel.
J’ai déménagé plusieurs fois et j’habite maintenant à un vingtaine de kilomètres de chez Annie. Je ne l’ai plus revue depuis mes vingt-deux ans, sauf le jour de mon premier mariage. Je sais que je vais reprendre contact avec elle et, si elle le veut bien, j’aimerais bien refaire l’amour avec elle. Elle a soixante-six ans.

Marie-Jo, 41 ans,
Belgique. Posted by Picasa

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