Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers languissants ou joyeux, Chauds comme les soleils, frais comme les pastèques, Font l'ornement des nuits et des jours glorieux, — Mère des jeux latins et des voluptés grecques
samedi, mai 07, 2011
Dominique, Bilitis, l'auteure de "La Chrysalide" avait le coeur fragile...
Il y a quelques jours, la compagne de Dominique nous (quelques unes de ses amies sur le net) a envoyé un mail. En quelques mots, elle nous a dit que Dominique, alias "Bilitis", notre amie, est décédée dans son sommeil. Elle devait être opérée dans quelques jours du coeur, qu'elle avait fragile. L'intervention n'aura jamais lieu, a été programmée trop tard. Je ne connaissais pas Dominique personnellement. Mais via Internet, nous avons souvent et beaucoup parlé, pendant une période. J'ai pu découvrir l'auteure de "La Chrysalide", son roman lesbien autobiographique, magnifique. Je l'ai incité à le faire publier, mais cela n'a jamais pu se faire, pour différentes raisons. J'espère que la compagne de Dominique, je n'en doute pas, lui rendra hommage, en rendant disponible son ouvrage, un long roman d'amour, entre femmes. Sappho est morte depuis longtemps, Dominique l'a rejointe. Elle vit à travers sa compagne et à travers ses amies, par la mémoire de ce qu'elle a été, fait, dit, écrit. Mais chaque mort nous rappelle à quel point nous sommes ce corps - et âme. Dominique était belle, nous le savions. Elle était habillée de cette peau, de ses désirs, de ses vibrations. Et elle n'est plus là. Nous passons de la présence à la totale absence. La mort, on a beau dire, est impressionnante. Elle nous retire, tout, à tout. Dominique était généreuse, était amoureuse. Elle nous demanderait d'aimer les présentes, jusqu'au bout. Nous penserons et parlerons souvent de Dominique, à Dominique. Nous pensons à elle, et à sa compagne.
dimanche, avril 03, 2011
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